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N’importe quel et n’importe lequel ne s’emploient pas indifféremment. Ce n’est pas ici la règle du « blanc bonnet » ou « bonnet blanc » qui s’applique. Ainsi, on dira « n’importe quel livre l’intéresse », mais non « venez n’importe lequel jour qu’il vous plaira ». La première locution est adjectif indéfini et la seconde, pronom indéfini. La première est suivie d’un nom qu’elle qualifie; la seconde ne l’est pas, puisqu’elle remplace le nom qu’elle représente et qui figure dans une autre phrase. « Puis-je venir n’importe quel jour? –Oui, n’importe lequel. » Ce serait une faute de dire « Puis-je venir n’importe lequel jour? » et une autre de répondre « oui, n’importe quel. »
Il faut noter que « n’importe » est invariable. « N’importe, comme il n’importe, est invariable : N’importe quelles semonces le laissent indifférent » (Dictionnaire des difficultés de la langue française – Adolphe V. Thomas).
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