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Ce mot s’emploie aussi bien au singulier qu’au pluriel, même s’il est vrai que plusieurs dictionnaires ne l’enregistrent encore qu’au pluriel et qu’il est plus rare aujourd’hui dans son usage primitif au singulier.
Le préfixe im- donne à entendre que ce terme se limite à ce qui concerne des biens immobiliers.
Les impenses ne sont pas autre chose que les dépenses (son synonyme) effectuées sur un bien immeuble dont on jouit comme possesseur, non comme propriétaire, et faites à trois égards : soit pour sa conservation, soit pour ajouter à sa valeur, soit encore pour la satisfaction personnelle et le propre agrément de son possesseur. Aussi distingue-t-on traditionnellement en droit français, dans la qualification des impenses, les catégories jurisprudentielles et doctrinales des impenses nécessaires (elles assurent la conservation du bien : refaire un toit qui coule), des impenses utiles (elles permettent, par l’entretien et l’amélioration du bien, d’en accroître la valeur : construire un mur, une clôture), et des impenses voluptuaires, encore appelées impenses somptuaires, d’agrément, de pur agrément (elles servent à embellir le bien, à satisfaire les goûts personnels du possesseur sans augmenter nécessairement la valeur du bien : changer la couleur d’un carrelage).
« Quiconque doit restituer un bien culturel qu’il avait acquis de bonne foi a droit, au moment du retour, au versement d’une indemnité établie sur la base du prix d’achat et des impenses nécessaires et utiles à la protection et à la préservation du bien culturel. »
« Aucune récompense n’est due en raison des impenses nécessaires ou utiles à l’entretien ou à la conservation des biens. » Faire des impenses pour son propre agrément. Plus valeur acquise du fait des impenses. Montant des impenses. Rembourser les impenses faites par le possesseur. Impenses coûteuses, autorisées, conservées. Théorie, sort des impenses. Impenses et améliorations.
Les impenses peuvent être faites, exposées, effectuées, engagées par un détenteur, un locataire, un gérant, un indivisaire, un grevé, lequel est l’auteur des impenses. « Le séquestre ne peut faire, relativement au bien sous séquestre, ni impense ni aucun acte autre que de simple administration, à moins de stipulation contraire ou d’autorisation du tribunal. » Elles ne pourront pas être [encourues], le verbe encourir ne se disant jamais pour des sommes d’argent.
© Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton